Résumé


Contexte et objectifs

In Switzerland, the prevalence of hepatitis C virus (HCV) among people who inject drugs (PWID) has been decreasing owing to active harm reduction efforts and an aging population. Recent advances in HCV therapeutics may provide an opportunity to direct treatment to high-risk populations, with a goal of reducing HCV prevalence and preventing new infections.
Afin de guider ces efforts, le projet actuel a été entrepris avec les objectifs suivants: (1) développer un modèle simple pour estimer le nombre de nouvelles infections par le VHC en utilisant les données disponibles sur les UDI; (2) examiner l'impact des stratégies d'intervention (prévention et traitement) sur les infections nouvelles et totales par le VHC chez les PID.


Méthodes

Un modèle de transmission dynamique du VHC a été utilisé pour suivre l'incidence et la prévalence du VHC parmi les PID actifs en fonction de leur statut de réduction des méfaits. L'impact relatif du traitement de 1, 5, 10 ou 15% de HCV + PWID avec de nouveaux antiviraux oraux à action directe a été pris en compte.


Résultats

In 2015, there were an estimated 10 160 active PWID in Switzerland, more than 85% of whom were engaged in harm reduction programmes. Approximately 42% of active PWID were HCV-RNA+, with 55 new viraemic infections occurring annually. By 2030, a 60% reduction in the HCV+ PWID population would be expected. In the absence of behavioural changes, the number of secondary infections would increase under all treatment scenarios. With high level treatment, the number of secondary infections would peak and then drop, corresponding to depletion of the viral pool. In Switzerland, 5% treatment of the 2015 HCV+ PWID population per year would result in a 95% reduction in total cases by 2030, whereas ≥10% treatment would result in a >99% reduction.


Conclusions

Un traitement rapide du virus de l'hépatite C chez les personnes qui s'injectent des drogues est nécessaire pour réduire la prévalence et prévenir de nouvelles infections en Suisse.