Résumé
Des données épidémiologiques détaillées et spécifiques au pays sont nécessaires pour caractériser la charge de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C (VHC) dans le monde. Avec de nouvelles options de traitement disponibles, les décideurs et les responsables de la santé publique doivent reconsidérer les stratégies nationales de lutte contre les infections. Dans cette étude portant sur 15 pays, des données publiées et non publiées sur la prévalence du VHC, la virémie, le génotype, la répartition par âge et sexe, les greffes de foie et les taux de diagnostic et de traitement ont été recueillies à partir de la littérature et validées par un consensus d'experts dans chaque pays. La prévalence virémique dans cette étude variait de 0,21 TTP1T en Iran et au Liban à 4,21 TTP1T au Pakistan. Les populations virémiques les plus importantes se trouvaient au Pakistan (7 001 000 cas) et en Indonésie (3 187 000 cas). La consommation de drogues injectables (UDI) et un approvisionnement en sang historiquement insalubre étaient des facteurs de risque majeurs dans la plupart des pays. Les taux de diagnostic, de traitement et de transplantation hépatique variaient considérablement d'un pays à l'autre. Cependant, la comparaison entre les pays a été difficile car le nombre de cas évolue avec le temps. L'accès à des données fiables sur de telles mesures est essentiel pour l'élaboration de futures stratégies de gestion de la charge de morbidité.
Des pays: Estonie, Hongrie, Islande, Indonésie, Iran, Japon, Lettonie, Liban, Lituanie, Pakistan, Roumanie, Arabie saoudite, Slovénie, Corée du Sud, Émirats arabes unis